Je pars en excursions pour la journée. A bord d’un petit bateau rempli de japonais et allemands, je sers de traductrice, étant la seule bilingue. Nous passons dans les eaux turquoises du lagon, d’où on aperçoit des tortues, une raie manta, et un banc de dauphins, dont certains s’amusent à nager à la proue des bateaux.
L’atoll de Nakanhui
Nous accostons sur une langue de sable, terminé par un petit îlot, habité par des aigles pêcheurs. Le paysage est digne d’une carte postale, entre le bleu turquoise de la mer et le bleu du ciel. Très beau, mais rapidement envahi de touristes, car nous somme à la haute saison.
l’îlot Brosse
Nous accostons ensuite sur un îlot ayant l’étrange forme d’une brosse vue de loin, dû aux pins colonnaires. J’ai décidé d’apporter mon repas plutôt que de prendre le repas avec la sortie, pour une question de coût. Je m’installe avec les organisateurs, tous d’origine Kanak, et j’en profite pour sympathiser avec eux. A la fin du repas, il reste de la salade de papaye et de la langouste, qu’ils me proposent aussitôt. Genée car je n’ai pas payé pour ce repas, je commence en refusant, mais ils insistent pour que j’en prenne. Comment dire non à ce repas de roi!
Nous traversons la forêt pour rejoindre l’autre versant, pour la nurseries des requins, désert lors de notre passage. Mais nous croisons des tricots rayé, le fameux serpent de mer local.
La baie de Saint Maurice
Je pars le lendemain en pouce pour visiter l’île. J’arrive à Vao, la chefferie de l’île, puis à la baie de Saint Maurice, très connu pour ces statues tribales. Les troncs sculptés sont plantés dans le sable et représentent chefs, personnages et animaux emblématiques devant la plage à l’eau turquoise.
Les vestiges du bagne
La Nouvelle-Caledonie, comme la plupart des îles colonisées par la France, ont d’abord servi de bagne aux prisonniers français. Situé en bord de route, un taureau attaché à l’entrée, je me faufile dans la grande bâtisse. La nature à repris ces droits dans l’ancien bagne en ruine. Je dois dire que je ne me sentais pas à l’aise dans ces grandes salles et petites cellules chargées d’histoire.